Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy a "volontairement omis d'exercer un contrôle sur les dépenses engagées", selon la présidente du tribunal
L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été condamné, jeudi 30 septembre, à une nouvelle peine de prison ferme à la suite de l'affaire Bygmalion. Il a annoncé qu'il ferait appel.
Nicolas Sarkozy n'était pas au tribunal, jeudi 30 septembre, pour entendre le délibéré de l'affaire Bygmalion, seul son avocat, Thierry Herzog était présent. Finalement, la peine de l'ancien président de la République est plus lourde que les six mois demandés lors de la réquisition. Il écope d'une peine d'an de prison ferme aménageable en détention à domicile. "Le président Sarkozy n'a jamais demandé à être mieux traité qu'un autre, mais il ne doit pas être traité moins bien qu'un autre", explique Thierry Herzog.
Un budget supérieur de 20 millions d'euros à la somme autorisée
L'affaire Bygmalion, vient du nom de la société de communication en charge d'une quarantaine de meetings de celui qui se présentait à l'époque pour sa propre réélection. Des shows à l'américaine affirme la justice qui ont explosé de 20 millions d'euros les dépenses autorisées. "Ce n'était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat (..) Nicolas Sarkozy a volontairement omis d'exercer un contrôle sur les dépenses engagées", raconte Caroline Viguier, présidente du tribunal.
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