SNCF : diagnostic sur rail

Christiane Taubira, elle, avait parlé de 450 postes de plus.

Un plan de la SNCF et de Réseau Ferré de France pour améliorer la sécurité des voies. Un investissement de 410 millions d'euros en trois ans est annonce, en particulier pour les aiguillages. Parmi les dispositifs, l'installation de caméras vidéo sur certaines locomotives pour détecter les anomalies. L'expérience a déjà été tentée.

Une motrice en apparence banale, mais bardée de technologie. Des caméras haute définition fixées sur le chassis, enregistrent chaque centimètre de voie. Deux opérateurs suivent en temps réel l'inspection sous leurs pieds.

Détection d'attaches ici, le ballast ici. Là, la détection des ruptures de rails.

Fissures dans les rails, niveau de ballast insuffisant, ou encore éclisses mal fixées, en principe, rien n'échappe au système. Quand une anomalie est détectée, une alerte apparaît en images. Aux opérateurs de juger ensuite de la gravite du problème. S'il y a urgence, l'image et les coordonnées du lieu sont immédiatement transmises aux équipes de maintenance.

C'est comme si on donnait un Stéthoscope à un médecin. On scanne la voie, on détecte ce qui ne va pas. Après, les mainteneurs corrigent les défauts signalés.

Selon la SNCF, ce dispositif viendra en complément des inspections au sol.