Semaine d'actu : paroles de Français

On a beau espérer trouver le soleil, c'est plutôt raté en cette fin septembre. Alors, direction le marche couvert de Nîmes. Les feuilles d'impôts ont du mal à passer.

J'ai des clients. Un jeune homme gagnait le SMIC et maintenant il paie des impôts.

C'est au café que les commerçants se retrouvent en cette fin de marché pour discuter de la politique du gouvernement.

J'ai envie de leur dire qu'ils fassent en sorte que les salariés, les artisans puissent se dégager du temps en embauchant des personnes à coût un peu réduit.

Pourtant, Stéphane garde le moral. Dix ans passés comme prof de maths avant de rejoindre l'entreprise de sa belle-famille. Cet artisan s'est intéressé a l'actualité internationale.

On a été très sensible à ce qui s'est passé au Kenya. C'est ce qui a rythmé la semaine. Il y a aussi la belle réélection d'Angela Merkel. C'est aux Allemands du juger si c'est bien.

Et pendant que Stéphane termine ses ravioles, allons voir Hubert, patron du plus vieux café nîmois. Certains sujets l'agacent beaucoup.

Diriger, c'est être un exemple. Je ne suis pas d'accord avec le fait que des types soient encore députés-maires à 80 ans! Ça veut dire quoi? Et pourquoi pas 105? Trois mandats et on dégage.

Et au milieu de tout cela, une communauté au coeur des bisbilles gouvernementales, les Roms. Dans un petit camp installé en bordure de ville, sans eau courante ni électricité.

Il y a beaucoup de familles. J'ai deux enfants, je n'ai pas de mari, je vis comme je peux.

Si les Roms occupent déjà le débat des prochaines municipales, c'est un fait divers tragique qui préoccupe Cathy, notre fleuriste.

Cette semaine, c'est la petite Fiona et sa mère à fait des aveux. Je ne comprends pas qu'on puisse faire quelque chance comme ça à un enfant.

On va rentrer se laver et on va se remettre debout demain matin. Il n'y a pas qu'à Paris que c'est dodo, métro, boulot!.