Cet article date de plus de dix ans.

Google et le Cnes s'associent pour apporter internet à l'ensemble de la planète

Le géant américain et l'agence spatiale française ont signé un accord de partenariat sur les ballons stratosphériques, révèle "Le Figaro".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un ballon Google envoyé dans la stratosphère pour une expérience, le 24 octobre 2014, à Roswell (Nouveau-Mexique), aux Etats-Unis. (PARAGON SPACE DEVELOPMENT CORP / AFP)

Une planète Terre sur laquelle le moindre mètre carré serait connecté à internet, c'est le rêve de Google, qui s'est, pour cela, adressé au Centre national d'études spatiales (Cnes). Les deux entités ont signé un accord de partenariat pour partager leurs ressources et compétences en matière de ballons stratosphériques, selon les informations du Figaro révélées le 10 décembre et dévoilées officiellement le 11 décembre.

Le Cnes possède en effet une longue expertise concernant les ballons stratosphériques. Ceux-ci sont gonflés à l'hélium et se baladent dans la stratosphère, l'espace situé entre 15 et 50 kilomètres de la surface de la Terre. Ils permettent d'apporter internet dans des zones reculées qu'il serait trop coûteux de relier par voie terrestre. Mais pourquoi ne pas utiliser les satellites en orbite autour de la Terre ? Tout simplement parce que ces ballons peuvent amener le web en plein désert pour un prix environ mille fois moins élevé qu'un satellite.

Cinq milliards d'humains sans accès à internet

"Quelque 500 millions de personnes ont accès à l'Internet à très haut débit, 500 millions supplémentaires à l'Internet lent. Plus de 5 milliards d'êtres humains ne sont pas connectés. L'objectif des 'Gafa' (Google, Amazon, Facebook, Apple) est de connecter tout le monde. Pour cela, ils explorent trois pistes : les satellites, les ballons et les drones", a expliqué au Figaro Jean-Yves Le Gall, président du Cnes. Le partenariat avec le géant du web devrait permettre d'avancer dans ces projets ambitieux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.