Cet article date de plus de neuf ans.

La saga Philae devrait continuer avec le réveil du robot en mars

Le feuilleton spatial n'est pas terminé. En sommeil sur une comète à plus de 510 millions de kilomètres de la Terre, le robot devrait reprendre prochainement ses activités, estime le président du Cnes, l'agence spatiale française.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le robot Philae, photographié par la sonde Rosetta, après son larguage vers la comète "Tchouri", à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre, le 12 novembre 2014. (ESA / ROSETTA / MPS FOR OSIRIS TEAM / AFP)

Le feuilleton spatial n'est pas terminé. Le robot Philae, actuellement assoupi sur la comète "Tchouri" après des années de voyage, devrait se réveiller en mars, estime, lundi 5 janvier, le président du Centre national d'études spatiales (Cnes), l'agence spatiale française qui participe à cette aventure européenne.

> Mission Rosetta : vingt ans de travail pour trois jours de fébrilité

La "saga Philae va se poursuivre" en 2015, promet Jean-Yves Le Gall. "On espère que dès le mois de mars, l'éclairement du robot sur la comète lui permettra de recharger ses batteries et donc de recommencer son travail scientifique", explique-t-il.

En sommeil depuis la mi-novembre

Le petit robot Philae, passager depuis plus de dix ans de la sonde spatiale européenne Rosetta, s'est posé le 12 novembre à plus de 510 millions de kilomètres de la Terre. Après deux rebonds sur sa comète hôte, Philae s'est retrouvé coincé entre des falaises, dans un endroit peu éclairé actuellement. Cette position empêche ses batteries solaires de fonctionner suffisamment pour lui permettre de poursuivre son travail.

Placé en mode "veille" depuis le 15 novembre, Philae, s'il se réveillait, permettrait de "vivre en direct" le passage de la comète à son périhélie, sa position la plus proche du Soleil, le 13 août prochain. "Je suis convaincu qu'on va voir des choses qu'on n'imaginait pas", prédit le patron du Cnes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.