Face aux tonnes de déchets entreposés illégalement le long de voix rapides, au croisement des routes de campagne ou dans les recoins abandonnés de zones commerciales, les élus ont tout essayé. Le retour à l’envoyeur, l’appareil photo dissimulé, désormais ils font le pari d’un appareil situé à 700 kilomètres au-dessus de nos têtes : un satellite. Le satellite d’Airbus en action Aujourd’hui, la traque des décharges sauvages s’effectue la plupart du temps depuis la terre ferme et ce sont les gendarmes qui en ont la charge. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’amende de 1 500 euros pour dépôt illégal n’est toujours dissuasive. Les enquêtes de terrain n’aboutissent que dans un cas sur quatre. Face à la désespération de ses élus, le département du Val-d’Oise a décidé d’employer les grands moyens. Un abonnement a été pris afin de pouvoir utiliser les images du satellite d’Airbus lorsqu’il passe au-dessus du département. Il peut détecter les décharges sauvages grâce au contraste des couleurs sur les clichés.