Virus Zika : en Guyane, les services de prévention sont sur le pied de guerre
Des experts du monde entier sont réunis à Paris, ce lundi 25 avril, pour plancher sur l'arsenal à mettre en œuvre afin d'anéantir le virus. Reportage dans une zone touchée : la Guyane.
Chafara Asosie est travailleuse sociale à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane). Son objectif : sensibiliser au risque de Zika. Car le virus prolifère autour des maisons et des eaux stagnantes. Ce qui l'inquiète, c'est la saison des pluies qui s'annonce. Il faut aussi mobiliser les services de démoustication, qui ont installé des pièges biologiques dans tous les lieux publics qui accueillent des femmes enceintes.
4 000 cas recensés
Car elles sont la priorité : avec les risques de microcéphalies, ce sont elles les plus vulnérables. "Pendant ma grossesse, j'étais inquiète, j'avais peur que mon bébé naisse avec des problèmes", témoigne une femme. Pour se protéger, il existe des pulvérisateurs, mais aussi les préservatifs, car le virus peut se transmettre par voie sexuelle, précise un pharmacien. Près de 4 000 cas de Zika ont été recensés en Guyane.
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