Cet article date de plus de sept ans.

Lombalgie : un coût très élevé pour la Sécu

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
En France, deux salariés sur trois ont souffert ou souffriront d'une lombalgie dans leur vie. Pour l'Assurance-maladie, cette pathologie a un coût : près d'un milliard d'euros par an.

En France, depuis dix ans, le nombre d'accidents du travail et les maladies professionnelles a diminué mais pas celui des lombalgies. Un arrêt de travail sur cinq reste lié au mal de dos. Les risques diffèrent en fonction des secteurs d'activité : ils sont faibles dans l'administration et les banques, importants dans l’agroalimentaire et les transports, forts dans le bâtiment et les travaux publics.

Pour l'Assurance-maladie, le coût de cette pathologie est très important. Il s'élève à près d'un milliard d'euros par an.

Pour les spécialistes, les arrêts de travail ne devraient pas être systématiques. "Lors des épisodes de lombalgies aiguës, l'important est de ne pas arrêter les patients. Et si on les arrête, c'est deux jours maximum. Mais par contre, il faut leur donner un traitement immédiatement qui soit efficace (...) Dans le cadre de lombalgie chronique, pas d'arrêt de travail, surtout pas d'arrêt de travail", explique le Pr François Rannou, rhumatologue à l'hôpital Cochin de Paris.

Une attitude qui s'oppose souvent aux souhaits des patients. En effet, pour ne pas réveiller la douleur, le premier réflexe des patients atteints de lombalgie est de limiter les efforts. Une mauvaise idée d'après Alexandra Roren, masseur-kinésithérapeute à l’hôpital Cochin : "C’est le geste à ne pas faire : ce n’est pas curatif, ça ne fait que pérenniser le problème et aggraver les douleurs. Il faut au contraire faire un minimum d'activités le plus tôt possible". Pour les patients souffrant de lombalgie, les séances de ré-entraînement à l'effort chez le kinésithérapeute font donc partie intégrante du parcours de soins.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.