La psychiatrie, parent pauvre de l'hôpital
La psychiatrie est la grande oubliée des plans santé du passé. Le secteur médical, en crise, devrait faire l'objet de mesures, annoncées mardi 18 septembre par le gouvernement.
Des services au bord de l'implosion, des grèves, des manifestations, depuis plusieurs semaines, la colère gronde. Médecins et infirmiers ne cessent d'alerter sur leurs conditions de travail qui se dégradent, comme devant l'hôpital d'Amiens (Somme), où une partie du personnel est en grève depuis trois mois. Un campement a été installé. De jour comme de nuit, les grévistes se relaient. Ils dénoncent le manque de moyens qui menacent le bon fonctionnement des services. Parfois, il n'y a que deux soignants pour 26 patients.
Un diagnostic largement partagé
Dans de nombreux hôpitaux psychiatriques, les soignants manifestent leur ras-le-bol. La situation est devenue critique. Entre 2010 et 2016, 300 000 patients supplémentaires ont été suivis en psychiatrie et les syndicats estiment que plus de 900 postes ne sont pas pourvus. Les grévistes attendent désormais beaucoup du plan santé annoncé mardi 18 septembre, ainsi que de la table ronde qui doit avoir lieu le 25 septembre.
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