Replay "Ce système de soins n'est plus adapté" : regardez l'intégralité du discours d'Emmanuel Macron sur son plan santé
Moins d'une semaine après le plan pauvreté, le président présente une cinquantaine de mesures, dont la suppression du décrié numerus clausus en fac de médecine et de la première année commune aux études de santé (Paces).
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron dévoile son plan santé, mardi 18 septembre. Composée de 50 mesures, cette réforme, baptisée "Ma santé 2022", sera accompagnée d'un effort budgétaire d'environ 400 millions d'euros par an jusqu'en 2022. Cela permettra, notamment, de financer une nouvelle répartition des soins entre médecine de ville et hôpital.
Suppression du numerus clausus et de la première année commune aux études de santé (Paces). Le redoutable concours et les quotas de places en médecine, pharmacie, dentaire et maïeutique (sages-femmes) auront disparu en 2020.
La création d'un nouveau métier, l'assistant médical. "L'idée est de débarrasser le médecin de la paperasse, mais surtout de l'aider dans son activité quotidienne", explique Jean-Paul Ortiz, président du syndicat de médecins CSMF.
Une enveloppe pour les hôpitaux. L'accent sera mis sur la qualité des soins, avec une enveloppe multipliée par cinq dès l'an prochain, à 300 millions d'euros. Mais le gouvernement lorgne aussi le gisement d'économies des actes "inutiles", favorisés par la très critiquée tarification à l'activité (T2A).
Des médecins dans les déserts médicaux. Quelque 400 postes de médecins salariés seront créés dans les déserts médicaux "pour permettre aux patients d'accéder à une consultation généraliste".