Santé : l'Androcur sous surveillance face au risque de tumeur cérébrale
À partir du 1er juillet, les patients débutant un traitement devront signer un formulaire les informant des risques liés à l’Androcur, un médicament qui traite les fortes pilosités.
C'est une mesure exceptionnelle, utilisée uniquement pour le Mediator et la Dépakine. 80 000 patients, 30 000 médecins libéraux et 2 000 établissements de santé vont recevoir dans les prochains jours un courrier de l'Assurance maladie sur les risques de l'Androcur, utilisé pour traiter une forte pilosité et dans certains cas l'acné et l'endométriose. Problème : il multiplierait par sept le risque de développer un méningiome, une tumeur au cerveau souvent bénigne, au-delà de six mois de traitement. Le risque est multiplié par vingt en cas d'utilisation prolongée pendant plus de cinq ans.
Numéro vert
À partir du 1er juillet, les patients débutant un traitement devront signer un formulaire les informant des risques et devront passer un examen d'imagerie cérébrale. Le bien-fondé de la prescription sera ensuite réévalué tous les dix ans. Un numéro vert a été mis en place pour les patients : 0 805 04 01 10.
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