Grippe aviaire : "Pas d'abattage de prévu", l'objectif du prochain vide sanitaire est de "tout nettoyer"
Jean-Michel Schaeffer, président de la Confédération française de l'aviculture, a estimé, dimanche, que 3 à 4 mois seraient nécessaires pour que la production de foie gras reparte à la suite de la décision d'imposer un vide sanitaire dans les élevages.
Le gouvernement a décidé d'imposer un vide sanitaire dans les élevages de palmipèdes de 1 134 communes de Haute-Garonne, du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, du 17 avril au 28 mai prochain, pour mettre un terme à l'épidémie de grippe aviaire. "Il n'y a pas d'abattage de prévu. L'objectif, dans les six prochaines semaines, est qu'on prenne bien le temps de tout nettoyer", a expliqué, dimanche 2 avril sur franceinfo, Jean-Michel Schaeffer, le président de la Confédération française de l'aviculture.
Situation critique pour les éleveurs
"On a une situation très compliquée pour les éleveurs, mais aussi pour les entreprises qui vont être en chômage technique", a souligné Jean-Michel Schaeffer. Le vide sanitaire signifie pour un éleveur "qu'il n'aura pas d'animaux dans ses bâtiments et sur son exploitation. Cela va permettre le bon nettoyage, la bonne désinfection, et reprendre la production par la suite", a poursuivi le président de la Confédération française de l'aviculture. Il faudra, estime-t-il, trois à quatre mois, pour que la production reparte dans les entreprises. Il y aura donc du foie gras pour les fêtes de fin d'année.
Certains éleveurs reprochent au vide sanitaire de l'an dernier de ne pas avoir été efficace. Pour Jean-Michel Schaeffer chaque épisode de grippe est différent. Selon lui, il faut faire confiance au gouvernement "pour bien définir les mesures".
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