Quatre Français sur cinq dégustent une tranche de foie gras à Noël. Le produit est inscrit au patrimoine culturel et gastronomique de la France. Les crises successives de la grippe aviaire ont endommagé les élevages des éleveurs. "On va essayer de survivre, comme d'habitude", résume Marie-Claire Dabadie, éleveuse dans les Landes. Certains ont même été touchés par l'épidémie deux années consécutives. Malgré la perte des revenus, ils ont tout de même dû investir dans des mesures de protection sanitaire.Un marché tendu à l'approche des fêtes de NoëlLes entreprises sont aussi largement concernées, pour éviter la propagation du virus. Désormais, des machines désinfectent systématiquement les caisses dans lesquelles sont livrés les canards, et les véhicules sont systématiquement passés au détergent. L'ensemble de ces nouvelles mesures et l'absence de stock entraînent une augmentation du prix de revient. Le foie gras est vendu entre 80 et 150 euros le kilo. Cette année, il pourrait augmenter de 15 à 20% par rapport à l'année qui a précédé les crises.