: Vidéo L'Afrique sous la menace d'Ebola
Le virus responsable de fièvres hémorragiques touche la Sierra Leone, la Guinée et, depuis peu, le Liberia. Plus de mille cas ont été signalés, au moins six cents se sont avérés mortels. Faut-il craindre une épidémie plus vaste ?
A Kailahun, dans l'est de la Sierra Leone, les équipes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont improvisé un cimetière de fortune pour accueillir les victimes de la fièvre Ebola. Avec celles de Médecins sans frontières, elles forment du personnel local qui intervient jour et nuit. "C’est la première fois que je traite un Ebola de cette taille-là, s'inquiète un logisticien de l’OMS. On a des centaines de morts. On a des cas qui s’échappent. On n’arrive pas à contrôler l’épidémie, on a peu de moyens…"
Une progression alarmante
Le virus se transmet par simple contact de la peau. Sa période d’incubation est de vingt et un jours. Il a déjà fait 672 victimes, et 1 200 personnes infectées, dont les chances de survie varient de 25 à 90%. Trois pays d’Afrique de l’Ouest – Sierra Leone, Guinée, Liberia – sont touchés, et une personne en provenance du Liberia, qui vient de fermer ses frontières, vient de décéder à Lagos, au Nigeria. Les autorités sont sur le pied de guerre.
Aux Etats-Unis, au Texas, la famille du docteur Ken Brantly, un bénévole qui avait opéré au Liberia et qui est mort, est placée sous surveillance sanitaire. Et l'on a appris mardi 29 juillet le décès dû au virus du chef de la lutte contre l’épidémie au Sierra Leone, le virologue Omar Khan.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.