Cela fait 25 ans que Patrick et Monique œuvrent dans leur jardin de Berchigranges (Vosges). Ici, plantes du monde entier et plantes locales vivent en harmonie pour le bonheur des visiteurs. Un bonheur interdit depuis le début de l'épidémie de Covid-19 car ce site est considéré comme un jardin public. Mais aujourd'hui, sans possibilité d'ouverture, c'est la santé financière de l'entreprise qui est en jeu."Les étrangers ne vont pas venir""Le mois de mai est une période très importante. On a déjà perdu 30% de notre chiffre d'affaires. On sait qu'on va encore perdre 30 à 40%. On va s'organiser pour qu'il n'y ait pas de groupe sur le jardin. Les étrangers ne vont pas venir. Si on nous réduit notre exploitation, on ne peut pas y arriver", explique Thierry Dronet, l'un des deux propriétaires du jardin.