: Vidéo La vaccination par les médecins traitants "des plus vulnérables" devrait débuter "d'ici une quinzaine de jours", indique Alain Fischer
Selon le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, tous les plus vulnérables auront été vaccinés contre le Covid-19 "avant l'été" si les livraisons de vaccins sont respectées.
La France vaccine contre le Covid-19 actuellement environ 150 000 personnes par 24 heures. "S'il n'y pas de mauvaises surprises dans les livraisons de doses", ce rythme sera tenu a déclaré Alain Fischer, le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, vendredi 12 février sur franceinfo. "Il se peut même qu'il s'amplifie par le fait que les vaccins à adénovirus comme par exemple l'AstraZeneca peuvent s'administrer chez les médecins généralistes, sans doute aussi chez le pharmacien".
>> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct
Ces endroits multiples de vaccination "devraient permettre qu'au mois d'avril et de mai il y ait beaucoup plus que 150 000 personnes vaccinées par jour". L'objectif du gouvernement est de vacciner entre 15 à 20 millions de personnes. "Si les choses se passent comme attendu" sur les livraisons de vaccins "avant l'été ce travail de vaccination qui protégera nos plus vulnérables sera effectué".
La vaccination en ville pour les personnes vulnérables devrait "débuter d'ici la fin du mois, déclare Alain Fischer. Quelqu'un qui a 55 ans, un diabète, une hypertension artérielle, donc quelqu'un à risque, pourra être vaccinée chez son médecin traitant d'ici une quinzaine de jours probablement". En pharmacie, "il faut un temps de réflexion et d'organisation supplémentaire. De mon point de vue il faut le faire. Plus on aura de lieux où on vaccine, mieux ça sera".
La vaccination des enfant "n'est pas d'actualité"
La vaccination contre le Covid-19 des enfants "n'est pas d'actualité du tout", a affirmé président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale. "Avec les informations sur l'épidémie telle qu'elle est, les enfants sont peu malades et peu contagieux, explique Alain Fischer, Donc, aujourd'hui il n'y a pas de légitimité particulière à envisager de protéger les enfants avant que tous les adultes aient été vaccinés."
Les enfants pourraient "peut-être" être vaccinés "à la toute fin s'il s'avérait que les variants soient plus contagieux chez les enfants". Pour s'assurer de l'efficacité du vaccin chez les enfants, "des études sont en cours. C'est une information indispensable, mais peut-être qu'on n'en fera rien".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.