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Vidéo Covid-19 : le ministre chargé des Relations avec le Parlement favorable "à titre personnel" à un vaccin obligatoire

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Article rédigé par franceinfo
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"Il faut tester et valider l'épreuve clinique de ce vaccin et d'autres vaccins qui sont en cours", a tempéré sur franceinfo Marc Fesneau.

"On peut à la fois rendre le vaccin obligatoire et faire en sorte qu'il y ait un mouvement d'adhésion", a réagi mercredi 11 novembre sur franceinfo Marc Fesneau (Modem), ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne. Yannick Jadot, eurodéputé EELV, a souhaité mardi sur franceinfo que la vaccination contre le coronavirus soit rendue "obligatoire", après l'annonce des laboratoires Pfizer et BioNTech de l'arrivée d'un candidat-vaccin aux résultats prometteurs. "Je partage, d'un point de vue personnel, l'avis de Yannick Jadot", a concédé le ministre, rappelant que "d'autres vaccins sont obligatoires".

"Le vaccin n'est pas là", a tout de même tempéré Marc Fesneau. "Il faut quand même se le dire, même s'il y a un signe d'espoir. Manifestement, il est efficace pour lutter contre le virus. Après, il faut savoir s'il est efficace pour lutter contre la maladie et vérifier les effets secondaires. Donc il y a quand même un temps assez long, un temps d'essais cliniques."

"Faire en sorte que le maximum de Français se vaccinent"

"Il faut tester et valider l'épreuve clinique de ce vaccin et d'autres vaccins qui sont en cours. S'il était avéré qu'il était efficace, celui-là ou un autre, on regardera les modalités pour faire en sorte que le maximum de Français se vaccinent", a développé Marc Fesneau, faisant appel à la "responsabilité". "Est-ce qu'il faut aller à le rendre obligatoire ? C'est un débat qui est posé."

Reconnaissons qu'il y a une dizaine de vaccins, en particulier pour les enfants, qui ont été obligatoires depuis des années et qui ont prouvé leur efficacité.

Marc Fesneau

à franceinfo

Après la pénurie de masques lors de la première vague, Marc Fesneau a affirmé que le gouvernement "se met en situation d'être prêt" pour ce vaccin qui doit être conservé à -80°C. "Il faut qu'on regarde avec l'ensemble des opérateurs comme on fait, parce que -80°C, ça va poser de lourds problèmes de logistique, a-t-il affirmé. Mais évidemment, l'objectif c'est d'être prêt, d'avoir les doses vaccinales. Et en plus, sur ce vaccin-là, c'est une double injection à 15 jours d'intervalle, donc ça nécessite une énorme logistique, on y travaille."

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