: Vidéo AstraZeneca : "Si l'Europe nous dit qu'il n'y a plus de danger, nous pourrons reprendre la vaccination pour les plus jeunes", annonce Olivier Véran
Par aileurs, le ministre de la Santé s'est voulu rassurant : "Les Français auront des vacances cet été et nous retrouverons une vie proche de la normale".
Interrogé jeudi 1er avril sur France Inter sur l'importance du vaccin AstraZeneca dans le calendrier vaccinal dévoilé la veille au soir par Emmanuel Macron, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué attendre "un nouvel avis de l'Agence européenne des médicaments pour nous dire si, oui ou non, on peut reprendre chez les patients plus jeunes".
Le 19 mars dernier, la Haute Autorité de Santé avait recommandé de n'administrer le vaccin qu'aux personnes âgées de 55 ans et plus. "Si l'Europe nous dit 'vous pouvez y aller, il n'y a plus de danger', nous pourrons reprendre la vaccination pour les plus jeunes", a poursuivi Olivier Véran.
Un peu plus tôt, toujours sur France Inter, Valérie Pécresse avait réclamé au gouvernement que les autotests soient "mis en vente libre en pharmacie pour tous les Français". Réponse du ministre de la Santé : "Ça dépend des autotests dont on parle. Il y a des autotests qui sont de très mauvaise qualité et qui ont pu être achetés par des gens qui pensaient bien faire. Il y a des autotests qui sont de très bonne qualité, l'État en a acheté 5 millions, ils doivent arriver dans les jours qui viennent".
"J'ai essayé l'autotest. C'est quand même 3 cm de coton tige qu'il faut rentrer dans l'arrière-paroi du nez, ce n'est pas agréable, ce n'est pas simple."
Olivier Véran, ministre de la Santéà franceinfo
"Il ne faut pas croire que c'est un petit test qui prend trente secondes, mais c'est utile", a admis le ministre.
Il est également revenu sur les gestes barrières à respecter et les limites de rassemblement, en rappelant la logique du chacun chez soi pour éviter toute propagation du virus. "Lorsque vous partagez un repas, vous vous pensez à l'abri avec votre famille, avec des amis... Vous êtes à risque de contaminer les gens. C'est le quotidien relaté par les médecins hospitaliers aux urgences, en maladies infectieuses ou en réanimation. De façon générale, il faut considérer que quand on est quelques-uns, il y en un qui a le Covid, jusqu'à preuve du contraire."
Et si les vacances de Pâques sont d'ores et déjà compromises, le ministre de la Santé s'est voulu optimiste au sujet des vacances d'été, estimant que "les Français auront des vacances cet été et que nous retrouverons une vie proche de la normale. Donc moi, je serai prudent, mais, je le dis, confiant'.
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