: Vidéo Fermeture des écoles : une réponse "nécessaire", mais "qui aurait mérité un préavis", estime Valérie Pécresse
Les parents ont été mis "au pied du mur avec seulement deux jours pour réorganiser complètement", pointe la présidente de la région Île-de-France.
Interrogée jeudi 1er avril sur France Inter, la présidente Libres ! de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé que la fermeture pour trois semaines des écoles était "une réponse nécessaire, mais qui aurait mérité un préavis pour les familles, parce qu'elles se sont retrouvées au pied du mur avec seulement deux jours pour réorganiser complètement". L'ancienne ministre a pointé du doigt les hésitations du gouvernement, une "valse-hésitation sur comment freiner ce qui était inéluctable".
"Il faut proposer des autotests aux familles"
Valérie Pécresse réclame également que les autotests soient "mis en vente libre en pharmacie pour tous les Français, et pas seulement réservés à telle ou telle catégorie. Il faut proposer des autotests aux familles de façon à ce que les parents, quand il y a un enfant malade ou suspecté d'être malade puissent s'autotester tout de suite".
Mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé une stratégie de vaccination spécifique pour les enseignants et les métiers exposés. Une nouvelle saluée par la présidente de la région Île-de-France : "Les enseignants doivent être vaccinés en priorité pour le retour de vacances, mais pas seulement. Ca doit aussi être le cas des personnels des communes, des départements, des régions qui sont en première ligne, dans les cantines, dans l'accueil", a-t-elle expliqué, avant d'ajouter : "il faut que tous ceux qui sont dans les métiers du soin puissent avoir accès aux vaccins".
On ne peut modifier des élections que "pour des motifs impérieux"
Face à la fermeture des cantines ces prochaines semaines, Valérie Pécresse n'exclut pas de "reconsidérer" la possibilité de verser un chèque de 100 euros aux familles d'Île-de-France les plus défavorisées "en compensation des repas de cantine qui n'auraient pas pu être pris". Le chèque avait été mis en place l'année dernière, "c'est tout à fait une mesure que la région peut prendre comme elle l'a fait en 2020".
Interrogée sur la date des élections régionales, elle a réaffirmé sa volonté de voir ce scrutin se tenir au mois de juin, expliquant que "les élections, c'est un rendez-vous avec le peuple et donc on ne peut le modifier que pour des motifs impérieux". "On ne confine pas l'économie, on ne doit pas confiner la démocratie." Candidate à sa propre succession à la région Île-de-France, Valérie Pécresse s'est montrée moins loquace sur la candidature à la présidentielle de Xavier Bertrand, l'un de ses potentiels rivaux, estimant que "le temps des campagnes n'est pas venu".
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