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Vaccin AstraZeneca : l’OMS n’est pas sur la même ligne que la France à propos de la deuxième dose

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Vaccin AstraZeneca : l’OMS n’est pas sur la même ligne que la France à propos de la deuxième dose
Vaccin AstraZeneca : l’OMS n’est pas sur la même ligne que la France à propos de la deuxième dose Vaccin AstraZeneca : l’OMS n’est pas sur la même ligne que la France à propos de la deuxième dose (France 3)
Article rédigé par France 3 - D.Mascret
France Télévisions

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’est pas sur la même ligne que la France sur la question des vaccins contre le Covid-19. Les personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose d’AstraZeneca sont désormais invitées, à cause du risque rare d’effets secondaires graves, à changer de vaccin pour la seconde dose. 

Les plus de 550 000 personnes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose du vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca devraient finalement recevoir leur seconde dose d’un autre vaccin, Pfizer-BioNTech ou Moderna, selon les recommandations de la Haute Autorité de santé, formulées vendredi 9 avril. Mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’est pas sur la même ligne que la France sur la question de ce changement de vaccin. Dans la théorie, cette combinaison devrait fonctionner. "Quand on fait une vaccination, on va stimuler d’abord le système immunitaire avec la première dose pour qu’il apprenne à reconnaître le virus, et puis avec la deuxième dose, ce qu’on fait, c’est renforcer la mémoire immunitaire, car le secret de la mémoire est la répétition", explique le médecin et journaliste Damien Mascret sur le plateau du 19/20 de France 3, vendredi.

Différence entre théorie et pratique

Selon l’expert, la théorie dit que "l’essentiel, c’est d’avoir restimulé la mémoire immunitaire". Mais dans la pratique, aucune expérimentation ne prouve que l’efficacité obtenue avec deux doses d’AstraZeneca sera la même que celle obtenue avec une dose d’AstraZeneca et une dose d’un vaccin ARN. "C’est toute la différence entre la théorie et l’expérience", estime le spécialiste. Faute de données, l’OMS a déclaré qu’elle ne pouvait donc pas faire de recommandations.

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