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Réseaux sociaux : une campagne auprès des influenceurs pour dénigrer les vaccins

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Réseaux sociaux : une campagne auprès des influenceurs pour dénigrer les vaccins
Réseaux sociaux : une campagne auprès des influenceurs pour dénigrer les vaccins Réseaux sociaux : une campagne auprès des influenceurs pour dénigrer les vaccins (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - P.Y.Salique, V.Gaglione, E.Sizarols, S.Korwin
France Télévisions
France 3

Une mystérieuse agence de communication à demander à des influenceurs français de dénigrer le vaccin Pfizer, moyennant rémunération. L'un d'eux, Léo Grasset, témoigne auprès des journalistes de France Télévisions, mardi 25 mai. 

Léo Grasset compte plus d'un million d'abonnés à sa chaine YouTube de vulgarisation scientifique. Il y a quelques jours, il a été contacté par une agence de communication, qui souhaitait le payer pour critiquer le vaccin Pfizer. Par courriel, on lui expose le message suivant : "le taux de mortalité du vaccin Pfizer est 3 fois plus grand par rapport à AstraZeneca, selon les informations officielles". L'influenceur s'interroge, et demande des informations sur le client. Ce dernier "préfère rester incognito", selon l'agence. Leo Grasset décline alors l'offre. "J'ai une éthique, quand même", explique ce dernier. 

Influence russe ? 

Comme lui, au moins deux influenceurs français ont été approchés par l'agence britannique de communication. Domiciliée à Londres (Royaume-Uni), elle ne compte aucun employé. Qui est à l'origine de la campagne d'intox ? S'il n'existe pas de preuve, il y a toutefois des indices. Thomas Huchon, journaliste spécialisé en théorie du complot, indique ainsi que "l'argumentaire (…) est exactement le même que celui qu'on retrouve sur le compte Twitter de Sputnik 5, le vaccin russe". 

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