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"J'ai sauté sur l'occasion" : au centre de vaccination de Fleury-Mérogis, des créneaux dédiés pour les personnels prioritaires

Enseignants, policiers, gendarmes et autres personnels de plus de 55 ans jugés prioritaires défilent au centre de secours des sapeurs-pompiers de l’Essonne, à Fleury-Mérogis, où des créneaux spéciaux leurs ont été réservés.

Article rédigé par Valentin Dunate
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le centre de secours des sapeurs-pompiers de l’Essonne, à Fleury-Mérogis. (VALENTIN DUNATE / RADIO FRANCE)

Au centre de secours des sapeurs-pompiers de l’Essonne, à Fleury-Mérogis, aménagé en centre de vaccination contre le coronavirus Covid-19, 1 000 injections sont réalisées en une journée, 100 toutes les heures et désormais les personnels prioritaires ont une zone qui leur est dédiée, comme l’explique le colonel Rémy Capart, directeur adjoint des services de secours de l’Essonne. "Nous avons deux parcours de vaccination, explique-t-il, le parcours classique des personnes de plus de 70 ans et un parcours réservé aux professionnels considérés comme prioritaires et particulièrement exposés aux risques de Covid."

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Un risque que les enseignants - notamment - ont bien constaté. "Évidemment, indique François, professeur d'EPS, quand on a plus de 300 élèves par semaine, forcément, il y a des risques. Surtout en EPS, où le port du masque n'est pas obligatoire."

Les rendez-vous s’enchaînent avec quelques surveillants pénitentiaires, puisque la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis est juste à côté, mais on compte surtout du personnel de l’Education nationale, comme Hélène 58 ans. "Je cherche sur Doctolib et à chaque fois, je ne trouve pas, indique-t-elle. Donc, j'ai sauté sur l'occasion ce matin."

"On est au front depuis bien longtemps et j'avoue que je serai tellement plus sereine quand je serai vaccinée. Je suis en classe de CP et toutes ces petites têtes blondes et brunes autour de moi véhiculent certainement le virus."

Hélène

à franceinfo

"Et puis, poursuit Hélène, j'avoue que dans l'école, il y a eu des classes fermées et qu'on n'est pas sereins du tout." "J'aurais préféré être vacciné par le Pfizer, bien sûr. Mais bon, faisons confiance."

Au total, 400 000 personnes de plus de 55 ans sont considérées comme "personnels prioritaires".

Vaccination pour les personnels prioritaires : reportage de Valentin Dunate

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