Crise en Guadeloupe : le démantèlement des barrages a commencé
En Guadeloupe, les tensions sont toujours aussi vives entre les forces de l’ordre et les manifestants, qui dénoncent l’obligation vaccinale des soignants. Des renforts du Raid et du GIGN ont été envoyés sur place pour commencer le démantèlement des barrages.
Dans la nuit du dimanche 21 novembre, un nouveau barrage a été enflammé par les émeutiers à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Si la tension semble avoir redescendu d’un cran, la colère reste vive et de nouveaux affrontements sont redoutés. Les forces de l’ordre quadrillent le centre-ville. En tout, plus de 2000 policiers et gendarmes ont été déployés, dont des renforts arrivés de la métropole qui ont débuté le déblocage des barrages installés sur les routes.
Les élus de Guadeloupe reçus par Jean Castex
Des cambriolages et incendies volontaires ont émaillé les nuits du jeudi 18 au dimanche 21 novembre. Les manifestants n’entendent pas lâcher du terrain et attendent désormais des mesures concrètes. "Je suis là en tant que soignante, en tant qu’individu qui revendique le droit de faire le choix de ce qu’elle prend comme médicament, de faire ce qu’elle veut avec son corps", explique une femme. Pour tenter de renouer le dialogue, le Premier ministre Jean Castex recevra les élus de Guadeloupe à Paris.
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