Covid-19 : tensions dans les centres de vaccination autour de l’éligibilité
Les injections sont réservées aux plus de 70 ans et aux personnes à risque. Problème : la liste des comorbidités éligibles est contestée, ce qui crée des tensions.
C’est la course à la vaccination. À Sarcelles (Val-d'Oise), ont vient de toute l’Ile-de-France pour recevoir une injection. Vaccins Pfizer ou Moderna… Des vaccins à ARN messager réservés pour l’instant aux plus de 70 ans. En dessous de cet âge, il faut justifier de certaines pathologies : des critères stricts et pas toujours acceptés. Près de 400 inscrits n’étaient pas prioritaires et ont été refusés.
"On a le droit à des menaces"
"Tous les jours, on appelle la police pour évacuer des personnes qui refusent de quitter le site et qui ne sont pas éligibles à la vaccination. On a le droit à des insultes, à des menaces. Vous pouvez imaginer tout ce qu’il peut arriver lorsque l’on est mécontent d’une situation que l’on considère injuste", indique Hicham Assarimi, coordinateur du centre de vaccination. Sans facteur de comorbidité, les personnes refoulées sont réorientées vers leurs médecins pour une vaccination par l’AstraZeneca. "Si l’on se met à vacciner tout le monde avec des vaccins à ARN messager, les patients les plus fragiles ne pourront pas être vaccinés", indique Majida El Mokhtari, médecin référente du centre de vaccination.
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