Covid-19 : des États se débarrassent de leurs doses du vaccin AstraZeneca
Le vaccin contre le Covid-19 du laboratoire AstraZeneca fait l’objet d’un grand troc mondial. Les États-Unis, le Danemark ou encore la Norvège ont vendu leur stock de doses.
Plusieurs pays tentent de se débarrasser du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. Aux États-Unis, il n’est même pas encore autorisé, mais les Américains estiment qu’ils peuvent s’en passer face au nombre important d’autres vaccins sur le marché. Les autorités américaines envisagent donc d’envoyer 60 millions de vaccins AstraZeneca produits aux États-Unis dans d’autres pays. Le Danemark essaye d’échanger ses trois millions et demi de doses d’AstraZeneca contre des doses Pfizer ou Moderna. Le gouvernement n’en veut plus après plusieurs cas rares de thromboses.
La Norvège suspend son utilisation
Mais ces vaccins trouvent preneurs très rapidement. "Il n’y a aucune difficulté à trouver des acheteurs de ces vaccins, qui ne sont pas des mauvais vaccins, mais qui sont des vaccins qui ont une histoire extrêmement chaotique, notamment en Europe", explique Frédéric Bizard, économiste de la santé. L’AstraZeneca a été suspendu en Norvège également, et restreint à certains publics dans de nombreux pays européens. La Norvège a préféré envoyer 200 000 doses bientôt périssables à l’Islande et à la Suède en attendant des études scientifiques sur le sujet.
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