Covid-19 : baroud d'honneur des soignants réfractaires au vaccin
L'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants entre en vigueur mercredi 15 septembre. 2,7 millions de personnes sont concernées et une minorité de réfractaires a manifesté mardi.
Mercredi 15 septembre, les soignants devront être vaccinés contre le Covid-19 pour pouvoir exercer. En 24 heures, le pourcentage de non-vaccinés a légèrement baissé. La veille au soir, on était à 5% en médecine libérale, 11% en milieu hospitalier. Les irréductibles sont prêts à voir leur salaire suspendu. Ils ont beau être minoritaires, ils n’en sont pas moins déterminés. Parmi les manifestants rassemblés devant le ministère de la Santé mardi matin à Paris, Michaël Reynet, infirmier libéral, refuse le vaccin. Il ne pourra plus exercer mercredi. Seule solution pour l'instant : poser des congés.
Espoir
"Je vais prendre un peu de vacances, je l'ai bien mérité", explique-t-il. "Malheureusement, mon collègue vacciné va devoir aller travailler tous les jours. Après les vacances, je ne sais pas". "Tant que je n'ai pas ma suspension officielle, je dois continuer à travailler sinon il y a abandon de poste", affirme de son côté Mélanie Pelliccia, secrétaire médicale. Astrid Petit, sage-femme, est dans l'incertitude et espère que le gouvernement fera marche arrière sous la pression des établissements "qui sont en difficulté", selon elle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.