Le gouvernement a élargi le public à vacciner en urgence, lundi 4 janvier, aux soignants de plus de 50 ans et à risque. 1,2 million de professionnels sont concernés, avec l’objectif qu’ils soient prescripteurs et rassurent le public qui hésite encore. À l’hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le professeur Tran n’a pas hésité une seconde : "J’étais intimement convaincu de son efficacité, donc très vite, je savais que c’était la seule solution pour être protégé, et surtout, si on arrive à une immunité collective grâce à ce vaccin, de pouvoir revivre".Les médecins généralistes bientôt concernésIl faut montrer l’exemple, et les chefs de service de l’hôpital attendent leur tour. "C’est un devoir d’exemplarité et de citoyenneté", confie le professeur Piche. 4 975 doses sont stockées ici, arrivées la semaine dernière. À Nice, 2 500 soignants sont concernés, soit le tiers des effectifs. La campagne de vaccination devrait bientôt s’élargir aux médecins généralistes, qui sont très demandeurs. L’hôpital devrait bientôt pouvoir accueillir 300 à 400 volontaires par jour.