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Transports : "Il ne s'agit pas d'arrêter le pays" en raison du coronavirus, assure Elisabeth Borne

"Différents scénarios sont envisagés" dans le cas d'un éventuel passage au stade 3 de l'épidémie, mais "il n'est pas question d'arrêter de faire rouler les trains", a déclaré la ministre de la Transition écologique, lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, à Paris, le 29 février 2020. (MARIE MAGNIN / HANS LUCAS / AFP)

Le coronavirus (Covid-19) va-t-il paralyser la France ? "Il ne s'agit pas d'arrêter le pays", quand bien même des restrictions de circulation dans les transports publics seraient décidées si le nouveau coronavirus continuait de s'étendre en France, a assuré la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, lundi 2 mars.

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"Différents scénarios sont envisagés" dans le cas d'un éventuel passage au stade 3 de l'épidémie, mais "il n'est pas question d'arrêter de faire rouler les trains", a-t-elle affirmé face aux journalistes. Il s'agit en "stade 3" de "s'assurer que le personnel peut assurer le maximum de continuité des services de transports dans un contexte où on suppose que le virus circule plus largement dans la population", a expliqué la ministre.

"Toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre"

Elisabeth Borne a aussi été interrogée sur des arrêts de travail survenus lundi sur des lignes de bus exploitées par les opérateurs Keolis et Transdev dans l'Essonne, les chauffeurs ayant exercé leur droit de retrait par peur du coronavirus. Elle a souligné que les entreprises de transport recevaient des consignes des pouvoirs publics. "Quand les entreprises respectent ces consignes, le droit de retrait ne s'applique pas", a-t-elle jugé, renvoyant au dialogue social.

Elisabeth Borne s'exprimait après avoir reçu les dirigeants des grandes entreprises des secteurs relevant de sa compétence (elle a cité le groupe ADP, Air France, la SNCF, la RATP et EDF) pour "permettre une mobilisation générale" face au coronavirus. D'après la ministre, "la logique est que toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre".

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