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Températures plus fraîches, appartements et maisons moins aérés : pourquoi la météo automnale explique en partie la hausse des cas de Covid-19

40 000 contaminations quotidiennes au coronavirus, selon les chiffres de Santé Publique France : c'est 15 000 de plus que la veille. L'épidémie connaît une nouvelle flambée cet autonme, en partie à cause du mauvais temps.

Article rédigé par Anne-Laure Barral
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une femme et son enfant à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 22 octobre 2020 (illustration) (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

Olivier Véran l'a montré hier lors de la conférence de presse qui a officialisé l'extension du couvre-feu à 38 nouveaux départements : la courbe des contaminations, qui semblait marquer le pas en septembre, est reparti de façon exponentielle.

Les chercheurs regardent le lien entre cette brusque accélération et la météo. En effet, les températures étaient en-dessous des normales de saison fin août, et la première tempête hivernale, Alex, a balayé l'Europe au début du mois de façon très précoce dans la saison.

Le froid plus favorable au virus

De nombreuses études ont déjà estimé la sensibilité du coronavirus à l'humidité et aux températures. Cet été, le beau temps, chaud et humide, mais aussi le fait de pouvoir passer plus de temps à l'extérieur, a amélioré la situation. Mais maintenant qu'il fait plus froid, le virus reste actif plus longtemps, notamment sur les surfaces. On sait aussi aujourd'hui qu'il se transmet plus facilement à l'intérieur qu'à l'extérieur, surtout dans l'air sec des maisons déjà chauffées.

C'est pourquoi certaines modélisations de l'évolution de l'épidémie, basées sur des conditions météos clémentes, étaient plus optimistes y compris en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas. Mais elles prévoyaient quand même une montée des contaminations plus tard, dès le mois de novembre.

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