Royaume-Uni : le coronavirus révèle une forme d'esclavage
Au Royaume-Uni, la flambée des cas de coronavirus dans des ateliers de textile a mis en lumière une forme d’esclavage moderne : 1 000 personnes sous-payées travaillant dans des conditions déplorables.
Derrière les portes de bâtiments délabrés à Leicester (Angleterre), la face sombre et secrète de l'industrie textile britannique. Des petits ateliers de production, où des salariés osent dénoncer leurs conditions de travail. Pour certains, la crise du Covid-19 a servi de déclencheur, tant les abus ont été nombreux. Beaucoup ont été contaminés sur leur lieu de travail. "C'était comme avant le coronavirus : pas de gants, pas de masques, pas de distanciation sociale, rien du tout", dénonce un des travailleurs.
Le problème connu depuis 2018
Ces sous-traitants de marques de ventes en ligne ont tourné à plein régime pendant le confinement. Certains employés auraient même été forcés de continuer à travailler, malgré des symptômes du Covid-19. De l'esclavage moderne selon plusieurs associations. Elles s'indignent aussi de la politique salariale des ateliers : moins de quatre euros pour une heure de travail. Ce n'est même pas la moitié du revenu minimum. Un rapport parlementaire s’était penché sur le sujet en 2018, mais rien n’a été fait. Et le phénomène s’est aggravé dans tout le pays.
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