Plan de relance : les négociations avancent guère à Bruxelles
L’Union européenne doit se mettre d’accord sur un plan de relance de 750 milliards d’euros, vendredi 17 et samedi 18 juillet à Bruxelles. Des divergences demeurent. Les avancées sont lentes.
"Nous sommes dans un moment difficile, peut-être un moment de rupture", a confié un diplomate européen, vendredi 17 juillet, au correspondant de France Télévisions à Bruxelles, Pascal Verdeau. Les progrès du sommet de l'UE sont faibles après toute une série de rencontres en petits groupes. Les 27 membres examinent, vendredi soir, un texte de compromis présenté par le président du Conseil européen Charles Michel.
Des prêts ou des aides ?
La stratégie de Paris consiste à briser l’unité des Etats qualifiés de "frugaux" (Autriche, Pays-Bas, Danemark, Suède), à isoler les Pays-Bas qui font monter les enchères et exigent l’unanimité des 27 avant de décaisser progressivement les fonds du plan de relance. Le Premier ministre néerlandais Charles Ruth, en campagne électorale, a tout intérêt à se montrer ferme et à privilégier le principe de prêts remboursables plutôt que des aides directes à l’Italie ou à l’Espagne.
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