Pass sanitaire : les entreprises accueillant du public s'y préparent
Dans cinq jours, le 30 août, le pass sanitaire sera obligatoire pour les salariés des lieux accueillant du public. Près de deux millions de salariés sont concernés, uniquement ceux en contact direct avec le public. Mais parfois, le contexte en interne est délicat face à des employés très partagés sur la vaccination.
Dès lundi 30 août, les salariés du musée Grévin à Paris devront présenter leur pass sanitaire pour aller travailler, "à contre cœur mais on n'a pas le choix", déclare l'un d'eux. Le directeur a donc cinq jours pour prévenir les 100 salariés, car les vérifications se feront tous les jours. Dans le musée, le pass sanitaire est rejeté par une dizaine d'employés. "Mon contrat se termine dimanche, et je cherche un travail dans lequel le pass n'est pas obligatoire", avoue l'une d'entre eux.
Contrat et salaire pourront être suspendus
L'entreprise est alors incitée à déplacer le personnel sans pass dans les lieux ne recevant pas du public comme dans l'atelier. "Je n'ai pas vraiment de solution de reclassement. On ne peut se créer des charges à mettre des gens dans des bureaux à rien faire", commente le directeur général Yves Delhommeau. En cas d'impossibilité de reclassement, le contrat et la rémunération pourront être suspendus. Un scénario que rejette ce bar de plage à Antibes (Alpes-Maritimes), où 5% de l'équipe n'est pas totalement vaccinée. "Je ne licencierai personne, je ne ferai aucune mise à pied", assure Alain Palamiti, propriétaire du restaurant Les Pirates. Dans les restaurants, le pass est obligatoire pour les serveurs mais pas pour les cuisiniers, car eux sont à l'écart des clients.
Parmi nos sources :
Liste non exhaustive
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.