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Annulation des festivités du 31 décembre à Paris : "On l'a fait un peu contraints et forcés", regrette l'adjoint à la vie nocturne

Frédéric Hocquard a confié sur franceinfo ne "pas avoir l'impression" que les études sur le Covid-19 montrent "que les concerts en plein air avec masques et pass sanitaire soient les principaux clusters".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Feux d'artifice sur les Champs-Elysées à Paris, le 31 décembre 2019. (MARTIN BUREAU / AFP)

"On l'a fait un peu contraints et forcés", regrette l'adjoint au tourisme et à la vie nocturne de la maire de Paris, Frédéric Hocquard, ce samedi sur franceinfo, après l'annonce de l'annulation du feu d'artifice et du concert initialement prévus sur les Champs-Elysées le soir du 31 décembre pour fêter le Nouvel An. Il pense pourtant que les événements en plein air ne sont pas les "principaux clusters".

"On ne nous a pas vraiment laissé le choix", explique-t-il au lendemain d'une conférence de presse du Premier ministre dans laquelle il a demandé aux municipalités de renoncer à leurs grands rassemblements de la Saint-Sylvestre. La préfecture de police de Paris et l'Agence régionale de santé d'Île-de-France a envoyé un courrier à la mairie de Paris dès vendredi soir, "si on maintenait ce concert sans l'autorisation de la préfecture et de l'ARS, là pour le coup on mettrait les gens en danger, donc bien évidemment que c'est une décision de la ville".

"Ce que je trouve dommage c'est qu'on était sur du plein air, avec pass sanitaire, avec masque", note l'adjoint, rappelant qu'une jauge de 100 000 spectateurs était prévue, que le port du masque devait être obligatoire ainsi que la possession d'un pass sanitaire valide.

Frédéric Hocquard n'a "pas l'impression, quand on regarde les études de l'Institut Pasteur ou toutes les autres études, que les concerts en plein air avec masques et pass sanitaire soient les principaux clusters". "On a un peu souvent l'impression que quand il y a des restrictions, elles tombent un peu toujours au même endroit. La dernière fois c'était les boîtes de nuit, qui ont été fermées, maintenant c'est la fête du 31 décembre qu'on nous demande d'arrêter", déplore l'adjoint à la vie nocturne.

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