Moselle : les frontaliers en colère après les nouvelles restrictions imposées par l'Allemagne
Les habitants de la Moselle sont en colère depuis que l’Allemagne a décidé, à partir de mardi 2 mars, de limiter les entrées sur son territoire. Pour traverser la frontière, les intéressés devront justifier d'une raison impérieuse et surtout présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures.
Les habitants de la Moselle ne décolèrent pas. À partir de mardi 2 mars à minuit, ils vont devoir justifier d’une raison impérieuse, mais aussi présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures pour pouvoir entrer en Allemagne. Un casse-tête pour les 16 000 travailleurs français transfrontaliers. Avant le début de l’application des nouvelles restrictions, les concernés profitent de cette ultime journée de lundi pour aller faire un petit tour chez notre voisin allemand. "On va faire des courses, vite, vite, vite", témoigne un homme âgé.
Des habitants passablement agacés
De son côté, une femme rentabilise ce dernier jour et compte aller s'acheter des cigarettes. Pour le maire de Grosbliederstroff, en Moselle, Pascal Weisslinger, ces mesures sont beaucoup trop contraignantes pour ses administrés. "Si on regarde le fond des choses, c’est une fermeture aussi", estime-t-il. Un avis partagé par un autre habitant qui déplore le retour d’une frontière qui n’existait plus. "Cette situation est vraiment bizarre, juge-t-il. Il n’y avait plus de frontière ici et puis, tout d’un coup, elle revient."
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