Cet article date de plus de trois ans.

Mesures sanitaires : sur quels indicateurs s'est appuyé le gouvernement ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Mesures sanitaires : sur quels indicateurs s'est appuyé le gouvernement ?
Mesures sanitaires : sur quels indicateurs s'est appuyé le gouvernement ? Mesures sanitaires : sur quels indicateurs s'est appuyé le gouvernement ? (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - Damien Mascret
France Télévisions

Pour prendre de nouvelles mesures de restriction, le gouvernement s'est appuyé sur plusieurs études sanitaires. Le médecin Damien Mascret fait le point sur le plateau du 19/20, dimanche 31 janvier.

Le gouvernement s'est principalement appuyé sur trois indicateurs pour prendre de nouvelles mesures visant à freiner l'épidémie de Covid-19. Le premier est la baisse du virus dans les eaux usées, notamment en Île-de-France. "C'est plutôt un indicateur prometteur, précoce, qui nous donnerait peut-être six ou sept jours avant une indication sur ce qui va se passer dans un quartier, dans un Ehpad, par exemple", explique le médecin Damien Mascret sur le plateau du 19/20, dimanche 31 janvier, tout en tempérant : au niveau national, "c'est encore un indicateur très grossier".

Une propagation du variant anglais moins rapide ?

Le deuxième indicateur est la propagation du variant anglais. Elle serait moins rapide qu'ailleurs. "Moins rapide, mais rapide quand même", précise Damien Mascret. Dans le Journal du Dimanche, Olivier Véran, ministre de la Santé, a déclaré que "sa circulation s'intensifie de 50% chaque semaine, mais de manière moins intense qu'à l'étranger". Enfin, un dernier indicateur "a peut-être rassuré provisoirement le gouvernement, ce sont les admissions à l'hôpital, elles sont en hausse seulement, si on peut dire, de 2% ces sept derniers jours, et les entrées en réanimation sont en hausse de 9%", poursuit le médecin, qui ajoute "que cela retarde probablement les décisions du gouvernement".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.