Plan de relance : "Les gens ne veulent pas un chèque Covid-19, ils veulent un travail", affirme Sébastien Chenu (RN)
Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national et député du Nord, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 11 septembre.
Des annonces doivent être faites à la suite d’un conseil de défense qui doit se tenir vendredi 11 septembre ay matin, des mesures plus strictes pourraient être prises. "Nous sommes favorables à des choses simples, compréhensibles et efficaces. C’est-à-dire le port du masque dans l’espace public, la gratuité de ce masque tout comme le sont les tests, et puis le contrôle de nos frontières", explique Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national et député du Nord, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 11 septembre. Il juge les politiques du gouvernement "incohérentes" et "infantilisantes".
Sébastien Chenu peut-il comprendre certains groupes anti-masques qui se sont formés récemment ? "Si intellectuellement je peux le comprendre, je ne peux pas y souscrire parce qu’aujourd’hui le masque est la meilleure façon de se protéger de la Covid-19", précise l’élu.
Les ARS sont "une source de difficulté dans le maillage territorial de la santé publique"
Les leçons ont-elles été tirées dans les hôpitaux par rapport à la première vague ? "J’ai une inquiétude quand je vois que les Agences régionales de santé (ARS) sont toujours les grands patrons de cette organisation. Elles nous ont montré qu’elles étaient une source de difficulté dans le maillage territorial de la santé publique. Donc je n’ai pas le sentiment que l’on ait changé les choses sur le fond", indique Sébastien Chenu.
Le gouvernement a présenté un plan de relance de 100 milliards d’euros la semaine dernière. "La philosophie de ce plan me semble hallucinante. En fait, on investit comme si rien n’avait changé, alors que c’était l’occasion formidable de changer notre modèle économique. […] On avait l’occasion d’investir sur les transports publics, sur la santé, sur les PME et les TPE. Les gens ne veulent pas un chèque Covid-19, ils veulent un travail. Un milliard sur 100 milliards pour les PME et les TPE, on est à l’opposé de ce qu’il faut faire", conclut Sébastien Chenu.
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