5,80 euros le prix du kilo de cerises, 4,95 euros celui des abricots. Pour les clients d’un marché parisien, ces prix sont trop élevés. Pendant le confinement, le prix des fruits et des légumes s’est envolé de 17,8% en avril et en mai dernier. Une hausse qui s’explique par l’absence de concurrence des produits étrangers ou encore une augmentation du coût des transports. Selon le produit et le conditionnementLes prix sont-ils revenus à la normale avec le déconfinement ? Un vendeur assure que oui. “C’est redescendu doucement”, estime Nicolas Richard, primeur. Un constat partagé par un producteur de cerises du Vaucluse. Lui est loin de profiter de la crise, dans la mesure où ses prix sont moins élevés que la saison passée. Alors comment expliquer le ressenti des clients ? Tout dépendrait du produit et de son conditionnement.