Cet article date de plus de quatre ans.

Faure (PS) : "Le jour du déconfinement doit être le jour où nous sommes prêts"

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 14min
Faure (PS) : "Le jour du déconfinement doit être le jour où nous sommes prêts"
Faure (PS) : "Le jour du déconfinement doit être le jour où nous sommes prêts" Faure (PS) : "Le jour du déconfinement doit être le jour où nous sommes prêts" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est l’invité des "4 Vérités" mardi 28 avril.

Edouard Philippe présente mardi 28 avril le plan de déconfinement. "Le gouvernement n’est pas prêt. Il est bousculé par Emmanuel Macron qui veut tenir son pari du 11 mai. L’évidence, c’est que les services de l’Etat aux-mêmes disent au gouvernement qu’il n’y aura pas assez de masques pour toute la population française le 11 mai. Nous demandons que le jour du déconfinement soit le jour où nous sommes prêts", assure Olivier Faure dans les "4 Vérités" mardi matin.

"L’Assemblée doit pouvoir contrôler le gouvernement. Il faut avoir des détails pour cela. Nous ne pouvons pas voter un chèque en blanc. Si toutes les précisions que nous exigeons sont apportées, j’approuverai le gouvernement", déclare le premier secrétaire du Parti socialiste.

La sécurité des Français avant tout

"Peu m’importe la date du déconfiment, ce que je veux c’est que les Français aient l’assurance que toutes les conditions soient réunis pour que le coronavirus se développe le moins possible. Il y a un risque de rebond épidémique et nous ne pouvons pas le prendre", souligne-t-il.

S'agissant du retour en classe, "il faut entendre ce que disent les élus locaux et les enseignants et opérer de manière progressive. Il faut réunir les conditions de sécurité et rendre l’école obligatoire. Si la sécurité des élèves n’est pas garantie pour le 11 mai, on trouve d’autres moyens pour aider les décrocheurs", estime Olivier Faure. 

"Je suis moi aussi pressé de remettre le pays en marche, mais je ne veux pas le faire à n’importe quelle condition. Il faut abroger les nouvelles règles de l’assurance chômage pour accompagner les chômeurs qui font les frais de l’épidémie, suspendre les expulsions locatives pour les précaires, aider les étudiants isolés...", énumère le patron du PS, qui "n’est pas favorable" à l’application StopCovid, que le parti juge "dangereuse et inefficace".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.