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Examen du pass vaccinal suspendu : Gabriel Attal dénonce "une forme d'amicale de l'irresponsabilité"

Selon le porte-parole du gouvernement, cette décision de suspendre les débats est "une volonté manifeste d'obstruction" qui aura "un petit impact sur le calendrier".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"On a vu, hier soir, une forme d'amicale de l'irresponsabilité se constituer avec les députés de La France insoumise, du Rassemblement national et des députés Les Républicains", a déploré mardi 4 janvier sur France Inter Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, alors que l’examen du projet de loi sur le pass vaccinal a été suspendu à minuit dans la nuit de lundi à mardi. Il a dénoncé "leur coup de procédure pour faire dérailler le calendrier de l'adoption du pass vaccinal", "un coup politique" et "une volonté manifeste d'obstruction", refusant de reconnaître une quelconque responsabilité liée au fait que les députés de la majorité n'étaient pas assez nombreux pour voter ce texte.

>> La vice-présidente LR de l'Assemblée nationale invoque une question d'organisation du temps parlementaire pour expliquer la suspensions de l'examen d'un projet de loi présentant plus de 600 amendements.

"Pour le RN et LFI, on est habitué. Pour les LR, je pense que cela vise à masquer de grandes turbulences en interne sur ce pass vaccinal", a poursuivi Gabriel Attal, invitant Valérie Pécresse, la candidate LR à la présidentielle, à "clarifier ses positions" puisqu'elle a "soutenu dans les médias les mesures du texte" alors qu'il s'est produit "l'inverse dans l'hémicycle". "Le résultat du vote a donné lieu à une scène assez choquante où l'on voyait les députés RN, France insoumise, LR en liesse, se réjouir qu'on ne puisse pas continuer l'examen de ce texte", a déploré le porte-parole du gouvernement. "Comment expliquer que des parlementaires, dans un contexte de crise sanitaire, dans un contexte d'urgence, décident de faire un coup politique ?", s'est-il interrogé, estimant que ce texte "est absolument nécessaire".

Selon lui, "évidemment que l'examen du texte va se poursuivre", "pour que le pass vaccinal entre en vigueur le plus vite possible", alors que les présidents de groupe de l'Assemblée nationale doivent se réunir "dans la journée" pour "déterminer le calendrier de la poursuite de l'examen du texte". Le gouvernement, qui visait jusqu'à présent une entrée en vigueur au 15 janvier, vise toujours un calendrier "au plus près de ce qui était prévu", tout en reconnaissant que ce "coup de procédure des oppositions" aura "un petit impact sur le calendrier".

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