Emploi : l’État tente de limiter les dégâts
Le bras de fer devrait durer entre Airbus et l'État. Les aides versées au secteur de l'aéronautique pourraient-elles être revues ?
Le ministère de l'Économie l'assure : si l'État n'avait pas aidé les entreprises, les suppressions d'emploi auraient été bien plus nombreuses. Sans ces aides, l'entourage de Bruno Le Maire considère que certaines auraient même mis la clef sous la porte. Sur la question des contreparties, Bercy explique qu'il est impossible de conditionner les aides au maintien de tous les emplois. Pour autant, le gouvernement a demandé que les dividendes ne soient pas versés aux actionnaires pour pouvoir bénéficier de report de charges ou de prêt garanti par l'État. Ce dernier réclame aussi que les entreprises réduisent leurs émissions de CO2 ou relocalisent des usines.
Bercy agacé par la gauche
Des élus de gauche souhaitent que les emplois soient maintenus et utiliser les aides pour développer de nouveaux projets. Le gouvernement assure que tout sera fait pour privilégier les départs volontaires. Ce qui fait dire à un conseiller du ministre, agacé par les remarques de ces députés: "Ce sont les mêmes qui nous demandent de ne plus prendre l'avion ou la voiture et qui exigent de maintenir tous les emplois dans ces filières".
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