Présidentielle 2022 : face au Covid-19, faut-il réglementer les meetings ?
En période de crise sanitaire, quel sera le visage de la campagne présidentielle ? Meetings sans jauge, pass sanitaire recommandé mais non exigé… Pour l’heure, chaque candidat fixe ses propres règles.
Des espaces fermés et pas d’aération… Des images que l’on retrouve régulièrement depuis le lancement de la campagne pour l’élection présidentielle de 2022. Si La France insoumise a imposé le port du masque lors de son meeting du dimanche 5 décembre, la même règle ne s’appliquait pas lors de celui d’Eric Zemmour. Avec la pandémie de Covid-19, faut-il réglementer l’organisation des meetings ? Les Républicains ont fait leur choix : pas de lancement pour la campagne de Valérie Pécresse. "On ne peut pas faire de très grand meeting pour ne pas créer de cluster", commente la candidate LR.
Les meetings, passage obligé de la campagne
Il y a un mois, le Conseil constitutionnel tranchait sur la question de la présentation du pass sanitaire : il ne peut être exigé pour des activités d’ordre politique. Au Parti socialiste, une réunion publique aura bien lieu dimanche autour d’Anne Hidalgo. Le pass sanitaire et le masque y seront demandés. "On imagine assez mal pourquoi il serait possible d’aller au théâtre, au concert ou au cinéma mais pas d’aller à une réunion publique dans une phase démocratique importante qu’est celle de l’élection présidentielle", détaille Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Pour les candidats à l’élection présidentielle, difficile de passer outre les meetings, qui leur offrent notamment une exposition médiatique.
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