Moment d'émotion dans un Ehpad de Nîmes (Gard). Un résident âgé de 87 ans revoit sa fille. Le vieil homme essuie ses larmes. Ces visites familiales sont désormais autorisées mais dans des conditions très strictes, sans contact physique. Dans un autre établissement, la nouvelle est un immense soulagement.Un quotidien moins déprimant pour les résidentsDepuis plus d'un mois, un ancien instituteur vit confiné dans sa chambre comme tous les autres résidents. Il rêve de revoir ses proches. "Parler de leur vie, de la mienne, échanger avec mes enfants, ça me manque, les embrasser aussi", explique Joseph Lebrin, âgé de 92 ans. Avec les nouvelles mesures, Joseph Lebrin reverra très vite ses enfants. Le quotidien des résidents va devenir moins déprimant.Jeanne, âgée de 96 ans, ne mange presque plus depuis le début du confinement malgré la bienveillance des soignants. "Je me force", confie-t-elle. Pour se voir, les résidents et leurs proches doivent garder leurs distances et ne peuvent pas s'embrasser.