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Vidéo Coronavirus : Valerie Rabault prône la distribution d'un "quota de masques à chaque citoyen via un processus clair"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

"Il ne faut pas que certains renoncent à porter le masque parce que cela coûte trop cher", a déclaré sur franceinfo la présidente du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale.

Le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos contre le coronavirus, mais tout le monde n'a pas les moyens de s'en procurer, a affirmé Valérie Rabault, présidente du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale, députée PS de la première circonscription du Tarn-et-Garonne. Elle réclame la gratuité du masque pour permettre à tous d'en avoir. "Il faut qu'il y ait un quota de masques qui soit donné à chaque citoyen via un processus clair où il pourrait les récupérer. Il ne faut pas que certains renoncent à porter le masque parce que cela coûte trop cher", a-t-elle déclaré mardi 4 août sur franceinfo.

Porter le masque plutôt qu'être reconfinés

Le gouvernement a laissé le choix au préfet de rendre obligatoire ou non le port du masque en ville. "Je souhaiterai que", sur la question du port du masque, "le gouvernement ait une parole claire." Valérie Rabault "préfère qu'on porte le masque à l'extérieur plutôt qu'on ait à subir un reconfinement. Reconfiner cela signifie des dommages économiques, donc des dommages sociaux, donc cela abîme la société. Il faut avoir une vision territorialisée. C'est ce qui a manqué pendant le confinement."

Il faut qu'on puisse ne pas appliquer les mêmes règles partout, que ce soit précis et clair.

Valérie Rabault

à franceinfo

Fin avril, Edouard Philippe annonçait que la France serait en capacité de réaliser 700 000 tests par semaine dès le 11 mai. Cela n'a pas été le cas et ne l'est toujours pas. "C'est la faute à une organisation insuffisante", selon Valérie Rabault.

"Nous avons écrit au Premier ministre [Edouard Philippe à l'époque] juste après son intervention à l'Assemblée nationale en lui demandant comment il allait faire, explique la députée. Samedi dernier, le 1er août, le gouvernement a fait passer en urgence un décret pour permettre aux sapeurs-pompiers, aux aides-soignants de faire les prélèvements. Cela était prévisible. Il n'y avait pas besoin d'attendre début août pour le faire. Il fallait faire un planning pour pouvoir faire ces prélèvements."

Valérie Rabault regrette ce temps perdu : "Quand on fait des annonces il faut prévoir leur faisabilité, c'est-à-dire que le process soit prévu dans tous ses détails. Ce qui est anxiogène c'est qu'on fait des annonces qui ne sont pas suivies d'effet."

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