Vélos : le casse-tête du stationnement en ville
La pratique de la bicyclette a augmenté de 50% en France en un an. La tendance s’est accélérée après le déconfinement. À Montpellier, l’engouement est tel qu’il y a des embouteillages aux emplacements de stationnement.
Depuis le déconfinement on ne les arrête plus. Dans les rues de Montpellier (Hérault), on a même du mal à les suivre, les cyclistes ont une forme olympique. En quelques semaines, les vélos se sont démultipliés. Ils sont partout, ils font partie intégrante du décor, sauf quand la balade se termine. Là, les choses se compliquent.
Les places sont limitées dans les cages d'escalier
Dans une cage d’escalier du centre-ville, on annonce la couleur : les places sont très limitées, dernier arrivé, dernier servi. Dans la plupart des immeubles, le manque de place s’affiche au balcon. Les plus entraînés hissent leur vélo jusque dans les étages, les autres y réfléchissent à deux fois avant d’investir. Dans un magasin où les ventes ont doublé en deux mois, le critère d’achat numéro un a changé, ce n’est plus le confort qui prime, mais l’encombrement du vélo. "C’est une des premières questions que les clients se posent, surtout sur les vélos électriques", rapporte Olivier Mazouin, responsable d’un magasin de vélos à Montpellier.
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