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Coronavirus : "Il faut que l'on apprenne à vivre avec", estime Jean-François Delfraissy

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Coronavirus : "Il faut que l'on apprenne à vivre avec", estime Jean-François Delfraissy
Coronavirus : "Il faut que l'on apprenne à vivre avec", estime Jean-François Delfraissy Coronavirus : "Il faut que l'on apprenne à vivre avec", estime Jean-François Delfraissy (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 26 août. 

Les masques seront désormais obligatoires à partir de 11 ans dans tout Marseille. Les bars et les restaurants seront fermés entre 23 heures et 6 heures du matin dans tout le département des Bouches-du-Rhône. "C'est une bonne décision, nous l'avions recommandée au niveau du Conseil scientifique. L'objectif est de limiter de la circulation du virus dans une région où il circule trop", précise Jean-François Delfraissy sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mercredi 26 août. "On est dans une situation limite en France, où il y a eu une reprise de la circulation du virus en août. C'est vrai en Espagne, en Italie et de nouveau vrai en Allemagne", poursuit le président du Conseil scientifique. 


"L'infection actuelle touche beaucoup les jeunes qui peuvent se contaminer lors de la perte des gestes de distanciation physique, en particulier dans les bistrots le soir", explique le professeur de médecine. Selon lui ces mesures doivent être prises "à partir du moment où un groupe de population qui ne respecte pas ou ne peut pas respecter les gestes barrières"

"On rentre dans une stratégie de gestion de risques"

De nombreux Français s'interrogent sur la longévité du coronavirus. "Il faut que l'on apprenne à vivre avec ce virus", estime Jean-François Delfraissy. "On rentre dans une stratégie de gestion de risques. Il n'y aura pas de risque 0. Il y aura des infections dans les écoles, chez les enfants et les personnels scolaires, mais aussi au travail. On est capable avec les outils qu'on a de tester", poursuit-il. Le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir au masque gratuit"J'avais recommandé que les masques soient gratuits pour les populations précaires. Pour l'école, je suis pour une mise à disposition des masques à l'école. Ce n'est pas parce qu'une décision a été prise à un temps donné qu'elle ne peut pas évoluer", assure l'immunologue. 

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