Coronavirus : le port du masque obligatoire dans toute la ville de Marseille à partir de mercredi soir
Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a également annoncé la fermeture des bars et restaurants à 23 heures dans toutes les Bouches-du-Rhône.
Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur prend les devants. Il a annoncé mardi 25 août un renforcement des mesures de lutte contre le Covid-19, avec l'obligation du port du masque dans tout Marseille à partir de mercredi 23 heures. Les bars et restaurants devront quant à eux fermer leurs portes de 23 heures à 6 heures du matin à compter de la même date, dans toutes les Bouches-du-Rhône. Ces deux mesures sont applicables jusqu'au 30 septembre inclus, précise le communiqué de la Préfecture.
Ces mesures ont été décidées face à la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans le département des Bouches-du-Rhône, avec un taux d'incidence de 177 pour 100 000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100 000 pour le département, contre environ 33 pour 100 000 en moyenne nationale, selon les chiffres indiqués par la préfecture de région dans son communiqué.
Le port du masque, désormais obligatoire dans l'ensemble de l'espace public marseillais pour toute personne de onze ans ou plus, était déjà requis dans les sept premiers des 16 arrondissements de la seconde ville de France, et ce depuis le 15 août. Une première mesure de ce type, le 8 août, avait imposé le port du masque dans certains quartiers de la cité phocéenne, autour du Vieux Port notamment.
Une amende 135 euros pour les contrevenants
Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avait laissé entendre la prochaine mise en œuvre de nouvelles mesures dès lundi, lors d'une conférence de presse, en parlant d'une "situation préoccupante" de l'épidémie dans le département et spécifiquement à Marseille.
Ces mesures sont cependant moins sévères qu'envisagées par certains, le préfet ayant aussi évoqué lundi la possibilité de réviser à la baisse la jauge de 5 000 personnes autorisée pour les événements publics, voire l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public.
"Nous sommes avant tout dans la prévention, dans une démarche qui doit reposer sur un principe de responsabilité individuelle", pas de "coercition", avait alors insisté Christophe Mirmand. Dans son communiqué, il précise toutefois que les forces de l'ordre "multiplieront les contrôles pour s'assurer que ces obligations sont bien respectées". Les contrevenants seront passibles d'une amende de 135 euros, amende qui pourra aller jusqu'à 3 750 euros et six mois de prison en cas de verbalisation répétée dans un délai de quinze jours.
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