Une fleuriste comptait sur la fête des grands-mères pour faire des ventes importantes. Mais c'était sans compter l'instauration d'un confinement le week-end, annoncée par Jean-Castex jeudi 4 mars. Un bouquet de mauvaise nouvelle pour la vendeuse, qui va perdre 15% de son chiffre d'affaires ce week-end. Elle appréhende les prochaines semaines. "Trois week-ends, c'est énorme. On travaille toujours pour travailler très fort le samedi et le dimanche", détaille Fabien Caron, fleuriste.La crainte de fermetures définitivesDans le centre-ville d'Arras (Pas-de-Calais), il est difficile d'accepter un confinement le week-end en plus du couvre-feu déjà en vigueur la semaine. Un commerçant craint même des fermetures définitives : "Il y a évidemment un questionnement sur la survie de beaucoup d'entre nous, parce que les mesures de soutien et les fonds de solidarité ne seront pas éternels", s'inquiète François Descloquemant, président de l'association "Arras Commerce cœur de ville".