Covid-19 : Jean Castex devant le Parlement après les annonces d’Emmanuel Macron
Au lendemain de l'allocution d’Emmanuel Macron, Jean Castex était devant l’Assemblée nationale et le Sénat pour revenir sur les annonces de l’exécutif, jeudi 1er avril. Il a dû composer avec une vive grogne de l’opposition.
L’ambiance était tendue à l’Assemblée nationale et au Sénat pour la prise de parole de Jean Castex, jeudi 1er avril. Le Premier ministre intervenait au lendemain des restrictions décidées par Emmanuel Macron dans le cadre de la crise sanitaire. L’opposition a vivement attaqué l’exécutif. "Vous nous demandez de voter aujourd’hui sur des décisions qui ont été prises hier. Mais quel conseil municipal, quel conseil départemental ou quel conseil régional se permettraient de voter sur des décisions qui ont déjà été adoptées et édictées ?", s’est offusqué Damien Abad, président du groupe LR à l’Assemblée nationale.
Un déni de démocratie ?
Le Premier ministre est alors monté au créneau pour défendre la gestion du gouvernement. "Quelle était la musique de ces interventions ? Les commerces, ne les fermez pas ! Les stations de ski, ne les fermez pas ! Les universités, rouvrez-les ! Aujourd’hui voilà que nous serions trop mous", a-t-il rétorqué. Les oppositions ont boycotté les votes à l’unisson. "Le président doit entendre qu’il ne peut pas décider seul pour tout le monde dans le bunker du Conseil de défense", a dénoncé Patrick Kanner, président du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat. Un nouveau débat doit avoir lieu sur les élections régionales et départementales prévues en juin. Jean Castex plaide, pour l’instant, en faveur d’un maintien de cette date.
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