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Covid-19 : entre les jeunes et l'épidémie, une corrélation qui inquiète

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Covid-19 : entre les jeunes et l'épidémie, une corrélation qui inquiète
Covid-19 : entre les jeunes et l'épidémie, une corrélation qui inquiète Covid-19 : entre les jeunes et l'épidémie, une corrélation qui inquiète (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - Le taux d'incidence chez les 20-29 ans est le plus élevé à l'échelle nationale. Avec l'été, le besoin de souffler et de se retrouver, certains relâchent parfois les gestes barrières.
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Le taux d'incidence chez les 20-29 ans est le plus élevé à l'échelle nationale. Avec l'été, le besoin de souffler et de se retrouver, certains relâchent parfois les gestes barrières.

Après de très longs mois de pandémie de Covid-19, les jeunes veulent profiter de l'été pour décompresser et, enfin, se retrouver. Mais la quatrième vague est déjà tournée vers eux. Le taux d'incidence, à l'échelle nationale, chez les 20-29 ans, est de 271 cas pour 100 000 habitants. Localement, il est encore plus élevé : 710 en Corse, 535 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, 510 en Occitanie. Et pendant les vacances, parfois, il y a un certain relâchement dans les gestes barrières.

Des taux très élevés chez les jeunes

Sur une brocante d'Antibes (Alpes-Maritimes), le masque, pourtant obligatoire, n'est pas systématiquement porté. "C'est bizarre, mais on a l'impression qu'on est immortels. On se dit qu'on ne va peut-être pas le mettre, qu'il ne va rien nous arriver", explique une jeune femme. "Pour ma part, je fais beaucoup moins attention, j'ai l'impression que c'est derrière nous", répond un autre témoin.

Pourtant, le nombre de cas positifs est beaucoup plus nombreux que sur d'autres catégories d'âge. "Chez les jeunes de moins de 30 ans, il est déjà trop tard. L'épidémie progresse très rapidement, les taux sont déjà très élevés, on ne pourra plus endiguer l'épidémie. Il faut prendre ses précautions pour ne pas contaminer des gens à la maison, fragiles ou pas vaccinées", décrypte Damien Mascret, médecin et journaliste à France Télévisions. Certains se montrent tout de même encore prudents. "Il faut garder une norme sanitaire rigoureuse encore", martèle une femme dans un centre de vaccination de région parisienne.




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