Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : des transferts d'hôpitaux publics aux cliniques privées pour faire face à l'afflux de patients

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Covid-19 : des transferts d'hôpitaux publics aux cliniques privées pour faire face à l'afflux de patients
Covid-19 : des transferts d'hôpitaux publics aux cliniques privées pour faire face à l'afflux de patients Covid-19 : des transferts d'hôpitaux publics aux cliniques privées pour faire face à l'afflux de patients (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Ricottier, C. Sinz, A. Domy, R. Mathé, F. Mazou, J.-F. Lons, V. Leyour
France Télévisions
France 2

Pour faire face à l'afflux de patients malades du Covid-19, les transferts de région à région restent rares et compliqués. Les hôpitaux publics se tournent parfois vers les structures privées, où 2 000 lits de réanimation sont mobilisables.  

Alors que les transferts sanitaires de patients Covid restent difficiles d’une région à l’autre, les structures privées, parfois proches géographiquement des hôpitaux publics, prennent le relai pour soulager certains établissements. En Île-de-France, une clinique privée a dédié une unité entière de réanimation aux patients positifs au coronavirus. Nombreux sont ceux qui viennent d’hôpitaux publics de la région. Mercredi 17 mars au matin, deux patients sont arrivés des hôpitaux de Neuilly-sur-Seine et Garches, dans les Hauts-de-Seine.  

Le problème du personnel

La clinique fait preuve de bonne volonté. Cependant, la problématique du personnel en nombre suffisant pour s’occuper des patients Covid reste au centre des discussions. En outre, la structure ne peut pas déprogrammer davantage d’opérations que ce que préconise l’Agence régionale de santé. A priori, 40 % d’entre elles devraient être reportées. "Si on a plus de malades qui nous sont proposés, alors on va être obligés de faire des choix, entre soigner un cancer et soigner un Covid", met en garde le docteur Pierre Squarre, chef du service de réanimation de la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.